dimanche 21 février 2010

Fabrication de King Kong.

B. En 2005

Bien des années plus tard, un homme passionné de King Kong, Peter Jackson, réalisateur de nombreux films de sciences fiction, après avoir as su pen dant plusieurs années la réalisation d'une trilogie gigantesque « Le Seigneur des Anneaux » décide de réaliser son rêve, et accepte de tenir la caméra dans un projet aussi périlleux que le remake d'un film culte des années 30. Réadapter le mythe « King Kong » aux années 2000.
Avec l’avancé des nouvelles technologies et l’expérience de Peter Jackson, le King Kong de 2005 sera une merveille de technologie. Pourtant, malgré le modèle de base, le film de 2005 dure trois heures au lieu d’une heure et quarante minutes, et bien des choses on été rajoutées. Pour son nouveau projet de film, Peter Jackson a expérimenté le système de numérisation* et de modélisation 3D*, la « motion capture ». Il s’agit d’un logiciel informatique qui consiste à créer un objet en trois dimensions en enregistrant les mouvements d’une personne recouverte de capteurs sur tout le corps pour les calquer ensuite sur une modélisation 3D. Cela sera surtout utilisé pour les paysages du film mais essentiellement pour Kong. Pour cela, Peter Jackson fait appel à Andy Serkis, acteur de cinéma, réalisateur et même producteur, surtout connu pour le rôle de « Gollum » dans la trilogie du « Seigneur des Anneaux ». Il incarnera donc le gorille tout au long du film. Il prêtera ses mouvements faciaux et expressions à Kong. Pour cela l’homme va directement s’imprégner de son rôle en étudiant et en observant de véritables gorilles dans leurs milieux naturels, afin de pouvoir retranscrire à la perfection les moindres faits et gestes de Kong à l’écran.
*. Voir lexique après la conclusion.


Andy Serkis habillé d'une combinaison recouverte de capteurs afin de numériser et de modéliser en 3D ses performances


Expressions corporelles de King Kong par Andy Serkis (sur le plateau)

Et voilà ce que donne Andy Serkis dans King Kong (à l'écran)



Dès le début du tournage, Andy Serkis se met dans la peau de Kong. L'acteur endosse à cette occasion une combinaison volumineuse «musclée» comme le corps d’un gorille de huit mètres de haut, ainsi qu’un capuchon modifiant le contour des épaules humaines et enveloppant totalement le cou. Ainsi équipé, il peut à la demande du metteur en scène mimer les gestes et déplacements caractéristiques d’un gorille adulte géant, et notamment sa marche à quatre pattes que Jackson veut à tout prix conserver. Pour les grognements de Kong, un micro transmet les imitations vocales d’Andy Serkis, les amplifie et les déforme par la suite via un ordinateur pour que cela puisse être diffusé en un temps réel sur un mur d’enceintes.



Andy Serkis dans la peau du gorille (sur le plateau)


C’est le même traitement pour les décors numériques et la main de King Kong:
Un bras articulé recouvert de capteurs soulève Naomi Watts à quelques mètres du sol: elle n'a qu'à jouer son rôle tandis que la « motion capture » fait le reste.


Naomi Watts dans la main mécanique de Kong (sur le plateau)


Naomi Watts dans la main de Kong au dessus de New York (à l'écran)



On peut donc faire le rapprochement avec le tournage de 1933, la main mécanique est toujours utilisée mais de façon plus moderne.

Source : http://www.kingkongworld.free.fr/

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